Vidéo. Villes intelligentes : tout un écosystème à développer

Cet évènement international a réuni plusieurs villes de par le monde, comme Riadh, Dakar, Ouagadougou, Jakarta, Amsterdam, New York et d’autres. C’est une occasion pour présenter les innovations en matière de transition des villes et métropoles vers des villes intelligentes, durables et résilientes.

Casablanca est la première ville du Maroc à promouvoir le concept de villes intelligentes. En effet, l’utilisation des technologies avancées peut servir aussi bien la mobilité urbaine, que le transport en commun et l’énergie. Cela peut améliorer la qualité de vie des citoyens et réduire, en même temps leur empreinte carbone. Mais, « l’inclusion sociale doit s’inscrire en priorité dans l’utilisation de ces technologies, prévient Awatif Hayar, ministre de la solidarité et de la famille, car l’intelligence artificielle a un rôle à jouer dans la réduction des inégalités ».

La ministre n’a pas manqué de rappeler la stratégie « Jisr » qui met le digital au service des services sociaux. De même, le ministère a lancé un guichet unique social à Benguerir dont l’objet est l’interconnexion des centres en vue d’offrir l’assistance et l’orientation des personnes en situation de handicap. A côté, une plateforme de formation pour les personnes en situation difficile a été mise en place où 37 000 femmes y ont été inscrites pour bénéficier de cours à distance. Actuellement, le ministère se penche sur la création d’une centaine de crèches physiques et digitales ainsi qu’un dispositif territorial intégré de protection de l’enfance.

Pour sa part, Abdellatif Maâzouz, président du conseil de la région de Casablanca-Settat n’a pas manqué de rappeler les différentes opérations lancées au sein de Casablanca pour développer l’intelligence territoriale et qui devraient concerner toutes les villes et pas seulement l’une des principales du pays.

En fait, l’idée derrière une smart city est la création d’un écosystème urbain pour « repenser tous les modèles de fonctionnement dont le mode de transport, les sources d’énergies renouvelables, la gestion des déchets …» souligné Malika Mezzour, vice-présidente du conseil de Casablanca, représentant Nabila Rmili, maire de Casablanca. D’ailleurs, le plan d’actions communal de la ville comprend plusieurs projets destinés à transformer Casablanca en ville intelligente, résiliente et durable. Parmi eux ; la mise en œuvre du schéma directeur de l’éclairage public, le renforcement de la digitalisation des services administratifs, l’amélioration des plans de circulation, la création de centres de jeux électroniques…

Bref, le pays poursuit son chemin de digitalisation, petit à petit avec de grandes ambitions et l’évènement qui se tient sur ces deux jours est censé apporter sa pierre à l’édifice, en apportant une valeur ajoutée, à travers les expériences des pays étrangers… On en est à la 7^e édition et un bilan relatif à l’apport de cet évènement s’impose.