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Vidéo. Les partenariats durables, clés de la réussite de la transition énergétique
Le Maroc a réussi à instituer au fil des années des partenariats durables sur les plans technique et financier pour accélérer sa transition énergétique. Plusieurs de ces partenaires, notamment français et saoudiens, ont fait part à Ouarzazate, à l’occasion de la 16e Conférence de l’énergie, de leur engagement à continuer à soutenir le Maroc dans sa quête de souveraineté énergétique.

Pour réaliser ses ambitions énergétiques, le Maroc pourra compter sur l’engagement solide et renouvelé de partenaires, nationaux ou internationaux, prêts à contribuer au renforcement des capacités du Royaume en matière d’énergies renouvelables et de dessalement de l’eau de mer. La 16e Conférence de l’énergie, organisée par la Fédération de l’énergie à Ouarzazate sur le site du complexe solaire Noor, en partenariat avec Masen et l’Iresen, a permis de mesurer le degré d’engagement des investisseurs et développeurs de premier plan pour concrétiser les ambitions du Maroc en la matière.
Les différents panélistes ont souligné l’importance de la coopération internationale comme levier d’accélération de la transition, mettant en lumière le partenariat stratégique entre le Maroc et la France, invité d’honneur de cette 16e Conférence de l’énergie. En effet, lors de la visite au Maroc du président Emmanuel Macron en octobre 2024, les deux pays ont en effet signé plusieurs accords dans les domaines de l’hydrogène vert, de l’interconnexion énergétique, ainsi que le soutien à la décarbonation industrielle.
Invité de marque de la conférence, Gérard Mestrallet, envoyé spécial du Président français pour le corridor économique Inde-Moyen-Orient-Europe, a qualifié de « sage » et d' »ambitieuse » la stratégie énergétique du Maroc. Il n’a pas manqué de souligner les nombreux atouts dont dispose le Maroc pour attirer les investisseurs : un ensoleillement exceptionnel, des ressources éoliennes abondantes et régulières, un positionnement géographique stratégique, une importante assiette foncière dédiée au développement de l’hydrogène vert, des ressources humaines hautement qualifiées, une organisation administrative et ministérielle et une ferme volonté politique, qui érigent le Maroc en un modèle pour beaucoup de pays. Le responsable a également mis en exergue la grande visibilité de la politique énergétique du Royaume, ce qui constitue un important facteur d’attrait et d’incitation des investisseurs.
Un autre témoignage de cet engagement renouvelé des grands groupes étrangers a été apporté par Marco Arcelli, PDG du groupe Acwa Power, leader mondial dans les énergies renouvelables et le dessalement, qui a joué un rôle pionnier au Maroc, en développant, aux côtés de Masen, la gigantesque centrale solaire de Noor Ouarzazate. Selon le patron du géant saoudien de l’énergie, qui a déjà investi plus de 3 milliards de dollars au Maroc, le groupe est disposé à contribuer encore plus à la souveraineté énergétique du Maroc et à sa sécurité hydrique.
Les investisseurs marocains ne sont pas en reste, puisque des groupes comme la Caisse de dépôt et de gestion jouent aussi un rôle important en matière de transition énergétique. «Nous accompagnons cet élan impulsé par SM le Roi Mohammed VI, à travers principalement les outils de financement, mais aussi par l’accompagnement technique», a souligné Khalid Safir, DG de la CDG. Il en va de l’intérêt «de notre économie, de nos industries, de notre tourisme et agriculture, mais aussi de nos populations», a-t-il souligné.
