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Agriculture

SIAM : Le Maroc abritera le centre mondial des eaux non conventionnelles et des EnR

L’expertise marocaine en matière de gestion de l’eau n’est plus à prouver. C’est ce qu’on retient de la conférence de Haut niveau tenue lors du SIAM de cette année. En plus de ce centre, deux accords ont été signés entre le ministère de l’équipement et de l’eau et celui de l’agriculture.

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La 17e édition du Salon international de l’agriculture du Maroc a débuté avec une conférence de Haut niveau autour du thème : « Gestion de l’eau, pour une agriculture durable et résiliente », qui a rassemblé des experts nationaux et européens. L’objectif est de réunir les efforts pour assurer tant la sécurité hydrique que la souveraineté alimentaire.

Dans ce cadre, deux conventions ont été conclues entre le ministère de l’équipement et de l’eau et le ministère de l’agriculture. Le premier accord porte sur l’adaptation de l’agriculture aux changements climatiques où le ministère de Nizar Baraka se propose d’accompagner celui d’Ahmed El Bouari au niveau de ses modélisations et de ses pratiques anticipatives dans l’accès aux informations météorologiques avec davantage de précision. Ce qui devra permettre aussi bien d’anticiper les inondations, que de développer des systèmes d’alerte ou encore de sauvegarder les capacités agricoles.

Il s’agit dans le second, d’un contrat de gestion de la nappe située dans la zone du Saiss, qui va permettre de faire bénéficier les agriculteurs, de l’eau du barrage de M’dez et d’assurer ainsi l’irrigation de 30.000 ha. « Nous allons commencer par 10.000 ha grâce aux canalisations qui ont été mises en place par le ministère de l’agriculture au profit des agriculteurs de cette zone, ce qui contribuera à limiter la surexploitation de cette nappe ».

Loïc Fauchon, Président du Conseil mondial de l’eau, a pour sa part, cité le savoir-faire du Maroc en matière des eaux non conventionnelles et des énergies renouvelables, comme exemple. « Vu l’expérience exceptionnelle du Maroc tant pour le dessalement, la recharge des aquifères, les transferts des eaux, les barrages et le recyclage, mais aussi dans les capacités du Maroc en terme de gouvernance et de financement des équipements, nous avons engagé des discussions depuis plusieurs mois avec le gouvernement pour créer au Maroc, un centre mondial pour la promotion de eaux non conventionnelles et des énergies renouvelables » a-t-il souligné.