Vidéo. Dakhla Atlantique: 1.600 personnes à l’œuvre, le chantier à livrer en 2028

Tous les superlatifs peuvent être utilisés lorsqu’il s’agit de décrire le nouveau grand port Dakhla Atlantique. Passée la parenthèse des études, entamées dès 2015 suite au discours royal de la célébration du 40^e anniversaire de la Marche Verte, le lancement effectif des travaux de construction dudit port a commencé en octobre 2021. Valeur aujourd’hui, on en est à 20% en termes d’avancement, indique Nisrine Iouzzi, ingénieure marocaine aux manettes de ce grand projet qui ne manquera pas de transformer toute une région, voire reconfigurer le visage du commerce intra-africain et celui du continent avec le reste du monde. C’est que Dakhla Atlantique, partie intégrante de la Vision 2030 des infrastructures portuaires du Royaume, sera ce point de jonction entre le Maroc et sa profondeur africaine, de la même manière qu’il servira de pont pour les pays sahélo-sahariens vers la façade atlantique en direction notamment des Amériques mais aussi en faisant le cap sur l’Europe atlantique.

Sur place, ce sont pas moins de 1.600 personnes, entre cadres et ouvriers, qui sont à l’œuvre. Rien que des compétences marocaines, dont 1.200 in situ, précise-t-on.  Ceci sans parler des emplois indirects que génère cet immense chantier où rien n’a été laissé au hasard. À commencer par le souci environnemental, puisque le recours est systématique aux énergies renouvelables, de même que les conditions de sécurité et de bien-être des personnels sont prises en compte. À terme, le chantier, à «vocation multiple», devra déboucher sur la création d’au moins 10.000 opportunités d’emploi avec une capacité de traitement de 35 millions de tonnes de marchandises annuellement. La mise en service est annoncée pour 2028.