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Pouvoirs

Gestion de crise : Une réactivité en permanence

Cette première année de mandat du gouvernement Akhannouch a été également marquée par la gestion des urgences et des crises. Flambée des prix à l’international, raréfaction des ressources hydriques, incendies de forêts… L’Exécutif s’est montré réactif face à une conjoncture des plus défavorables.

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Le soutien du pouvoir d’achat des citoyens face aux fluctuations du marché international a été un souci permanent pour le gouvernement. En décidant d’ouvrir les vannes de la Caisse de compensation (jusqu’à doubler son budget) il a pu maintenir inchangés les prix des produits de base subventionnés comme la farine, le gaz butane ou encore le sucre, et même l’électricité, alors que leurs cours à l’international ont connu une hausse inédite. La Caisse dirigée par Chafik El Belghiti est même entrée en ligne pour soutenir le prix des manuels scolaires, affectés par l’envolée du prix du papier. En dehors du budget de compensation, l’Exécutif a débloqué des aides aux professionnels du transport pour atténuer l’effet de la flambée du prix des carburants. Voler à la rescousse de secteurs sinistrés, le gouvernement l’a également fait pour le secteur du tourisme qui souffrait, à la fin 2021 et début 2022, des répercussions de la pandémie, notamment les restrictions de voyages. Le secteur agricole, fortement affecté par la sécheresse a également bénéficié d’un plan d’urgence, consistant en des aides en nature aux agriculteurs et aux éleveurs, et en plans de financement mobilisés par le Crédit Agricole.

Plans d’urgence
Le stress hydrique auquel fait face le Maroc a par ailleurs contraint l’Exécutif à lancer un plan d’urgence dans le domaine de l’eau. Il a ainsi accéléré le déploiement du programme national 2020-2027, tout en prenant ses responsabilités en décidant diverses mesures destinées à garantir la disponibilité de l’eau potable.
Autre désastre inattendu auquel a dû être confronté le gouvernement :
les feux de forêts qui ont ravagé plusieurs régions du Royaume cet été. Là aussi, le cabinet Akhannouch a fait preuve de réactivité : un accord visant à réduire l’impact des incendies auprès des communautés concernées par les feux de forêts a été signé pour un montant pouvant aller jusque 290 millions de dirhams. Les zones touchées devraient ainsi bénéficier de création d’opportunités d’emploi sans parler de la réhabilitation des espaces et des forêts affectées.