Société
L’Europe n’est pas à l’abri de la violence dans les stades
En France, sept groupes de supporteurs de clubs de la Ligue 1 ont été dissouts par décret du Premier ministre, François Fillon, en 2010.

Il s’agissait de cinq associations de supporteurs du Paris-Saint-Germain (PSG), Supras, Authentiks et Grinta (virage Auteuil), Milice Paris et Commando Loubard (virage Boulogne), une de l’Olympique lyonnais, Cosa Nostra, et une de l’OGC Nice, Brigade Sud Nice. Cette décision était intervenue deux jours avant la finale de la Coupe de France entre le PSG et Monaco, au Stade de France. Le gouvernement n’a fait en prenant cette décision que suivre l’avis rendu par la Commission nationale consultative de prévention des violences lors des manifestations sportives. Et suite à la mort la même année d’un supporteur parisien, Yann Lorence, à l’issue d’affrontements en marge du match PSG-OM du 28 février 2010. Si les dissolutions de groupes de supporteurs restent exceptionnelles, a publié le journal «Le Monde» du 6 mai 2010, «les interdictions de stade, elles, explosent. Prononcées par les préfets, elles s’accompagnent d’une obligation de pointer au commissariat pendant les matches. Les interdictions ont plus que doublé depuis le début de l’année (2010) pour s’établir à près de 700. Et la loi du 2 mars 2010 porte leur durée maximale de trois à six mois, voire douze mois en cas de récidive, et avec une peine de prison d’un an si l’interdiction n’est pas respectée».
