Médias
Renouvellement de la carte de presse : L’ANME entre en ligne
Suite aux problèmes ayant entaché le processus de traitement des demandes de renouvellement de la carte de presse via la plateforme électronique dédiée à cet effet, L’Association nationale des médias et des éditeurs, l’ANME, les dysfonctionnements et émet des recommandations.

Depuis quelques jours, la «polémique» enfle autour du renouvellement de la carte de presse, notamment suite au «rejet» de certains dossiers. L’Association nationale des médias et des éditeurs (ANME) a réuni, jeudi, son bureau exécutif en vue d’examiner la situation. Dans le communiqué ayant sanctionné cette «réunion d’urgence», l’Association affirme suivre de près le processus de la délivrance de la carte de presse professionnelle (CPP) pour l’année 2024 par la Commission provisoire chargée de la gestion des affaires du secteur de la presse et des médias. Mais aussi les difficultés qui l’ont entaché.
Si l’ANME met en avant l’importance de la mise en place d’une plateforme électronique pour le dépôt des dossiers, elle relève néanmoins que cela a donné lieu à des problèmes techniques, ainsi qu’un manque de sensibilisation et de communication avec les utilisateurs. Au point que de nombreux journalistes se sont vu rejeter leurs dossiers «sans justification». D’autre part, le communiqué évoque que toutes les demandes des journalistes, qui perçoivent moins de 5.800 dirhams par mois, ont été refusées.
Au-delà de ces constats, l’ANME a émis plusieurs recommandations pour sortir de cet imbroglio. À commencer par l’extension des délais de dépôt. Aussi, elle appelle à ce que la plateforme soit appuyée par les ressources humaines (Help Desk) pour permettre de mieux traiter les centaines de demandes de renseignement ou d’assistance à distance, à travers un numéro vert.
S’agissant en outre du salaire minimum, l’Association suggère la distinction entre les journalistes de la presse écrite, sous régime de la convention collective de 2005 instaurant ledit salaire à 5.800 dirhams, et ceux de la presse électronique en le fixant à 4.000 dirhams de manière exceptionnelle, en attendant l’unification pour l’année prochaine.
