Culture
Vidéo. Festival Gnaoua : chaque dirham investi en rapporte 17 à la ville d’Essaouira
L’ouverture officielle de la 24e édition du festival Gnaoua s’est faite en grande pompe jeudi 22 juin. Plusieurs officiels ont accompagné le ministre de la culture, pour le lancement de cette édition. Les images.

La 24e édition du festival Gnaoua a ouvert en grande pompe, jeudi 22 juin. Dans cette ville mythique qui n’est autre qu’Essaouira, de nombreux visiteurs se sont donnés rendez-vous pour ce festival haut en couleurs. Mogador réunit, comme à son accoutumée des citoyens du Maroc, mais aussi du monde entier, tous vibrant aux sons, aux couleurs et aux rythmes gnaouis.
Cette manifestation est d’autant plus importante, qu’elle apporte à la ville un dynamisme particulier sur le plan économique. «Chaque dirham investi lors de ce festival, rapporte 17 dirhams à la ville. Ce qui nous pousse à renforcer cette industrie culturelle», a précisé Mehdi Bensaïd, ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, lors du lancement officiel de cette édition. Il était accompagné d’une délégation d’officiels et de personnalités, dont l’habituel André Azoulay, ainsi que Chakib Benmoussa, Nabil Benabdellah et plusieurs autres représentants d’institutions marocaines.
Ils ont été accueillis par plusieurs groupes gnaouis, chacun sa couleur et son tempo. Ils ont sillonné l’avenue principale de la médina, au grand bonheur des yeux, des oreilles et de l’esprit des festivaliers, ravis du retour de cette tradition et des retrouvailles.
Plusieurs fusions sont promises pour cette édition. D’ailleurs, l’ouverture s’est distinguée par une fusion au rythme du monde des maâlems Mohamed et Saïd Kouyou avec les tambours du Burundi Amagaba. Dans son mot d’ouverture, Neila Tazi, directrice et productrice du festival, n’a pas manqué de rappeler l’importance de ce festival pour la ville et pour réunir les cultures de tous les pays du monde. Selon elle, «la culture des gnaouas a connu une évolution considérable ces vingt dernières années. Non seulement, elle est reconnue comme patrimoine immatériel et culturel de l’Unesco, mais, elle a participé au rayonnement du Maroc à l’international».
