Culture
En Couv’. Rap’industrie : les beats font riche 
Le rap made in Morocco explose, brut et indomptable. De Bigg à ElGrandeToto, en passant par Dizzy Dros et 7liwa, la darija cogne, les beats tabassent, les billets pleuvent. Une révolte hurle sur le bitume, secoue l’industrie musicale et vise les étoiles, entre rage, hustle et playlists.

Timide et frileux à ses balbutiements, le rap marocain a surgi comme des primevères au printemps, sauvage, indomptable, jusqu’à devenir une armée sonore qu’aucun flic ne peut mater. «À chaque édition du Boulevard des jeunes musiciens, on se prend une avalanche de maquettes, une centaine minimum. Y a bien un millier de groupes là-dedans», s’étonne…
