Culture
Deux films marocains en compétition au Festival du film africain de Tarifa-Tanger
La compétition des longs métrages comprendra douze films, dont deux marocains. Il s’agit d’ »Indivision » de Leïla Kilani et de « La mère de tous mensonges » réalisé par Asmae El Moudir.

Le cinéma marocain sera à l’honneur lors du 21e Festival du film africain de Tarifa-Tanger (FCAT), un événement prévu des deux côtés du détroit de Gibraltar, du 24 mai au 1er juin.
Selon un communiqué publié lundi par les organisateurs, la compétition des longs métrages comprendra douze films, parmi lesquels deux représenteront le Maroc. Il s’agit des films « Indivision », réalisé par Leïla Kilani, et « La mère de tous mensonges », réalisé par Asmae El Moudir.
Leïla Kilani présentera en Espagne sa nouvelle fiction très attendue, « Indivision », qui est décrite comme une œuvre caustique, ambitieuse et innovante sur le plan formel.
Il s’agit d’une histoire qui tourne autour de deux mondes opposés, abordant des thèmes tels que l’écologie, la lutte des classes, le capitalisme ultra destructeur des promoteurs immobiliers et une nouvelle génération féminine au Maroc, indique-t-on.
Pour sa part, Asmae El Moudir présente au FCAT son film ‘’La mère de tous les mensonges’’, avec lequel elle a remporté le prix de la meilleure réalisation dans la section ‘’un certain regard’’ à Cannes, ainsi que l’Œil d’Or du meilleur documentaire pour son regard ‘’original, fascinant, corrosif et émouvant sur un passé rempli d’interrogations’’.
‘’À Casablanca, la jeune cinéaste tente de dévoiler, à travers ce documentaire, les mensonges qui entourent sa famille et recrée sa propre histoire à l’aide d’une maquette du quartier de son enfance et des figurines de chacun de ses proches’’, ajoute le communiqué.
Dans la sélection des courts métrages, le Maroc est représenté par ‘’Bye Bye Benz Benz’’, une comédie réalisée par Mamoun Rtal Bennani, en collaboration avec Jules Rouffio, décrivant la relation entre un chauffeur de taxi et sa Mercedes Benz.
