CAN 2023
CAN 2024 : Le Maroc, c’est l’équipe à battre…
C’est la première CAN dans l’histoire qui connaîtra la participation d’un demi-finaliste de la Coupe du monde. La mission de Regragui et ses poulains va être très difficile à accomplir. Mais nous sommes tous confiants.

Pourquoi la CAN 2024 est si spéciale pour le Maroc et ne pourrait s’apparenter à aucune édition des années passées ? Les raisons sont nombreuses, à commencer par la valeur actuelle du football marocain, en général, et les performances de la sélection nationale, en particulier. Participer à une Coupe d’Afrique des Nations après avoir été classée quatrième au niveau mondial, en étant demi-finaliste en Coupe du monde, c’est une première dans le continent africain!
Jamais auparavant la CAN n’avait connu la participation d’une équipe demi-finaliste de la Coupe du monde. Ce qui va faire du Maroc l’équipe à battre pour tous ses adversaires à n’importe quel stade de la compétition. Il y a aussi cette obligation de rompre avec la déveine qui poursuit les Lions de l’Atlas à chaque édition depuis 2004 (voire 1976 pour certains). Il va falloir coûte que coûte atteindre au moins le dernier carré, et après on verra. Le public marocain est unanime en ce qui concerne ce point. C’est dire le niveau élevé de pression sur la sélection nationale, le staff, les joueurs et les dirigeants.
Contraste saisissant, c’est que les équipes qui comptent un max de trophées de cette CAN (qui nous tient tant à cœur et dont on ne possède qu’une seule Coupe), n’ont pas le même aura de l’équipe du Maroc au niveau international, avec des joueurs marocains dans les plus prestigieuses équipes à travers le monde.
À l’Est, comme à l’Ouest, le joueur marocain est de plus en plus privilégié. En tout cas, et au-delà de la compétition en soi, et les calculs pour atteindre des objectifs, la CAN demeure une grande fête de football, appréciée et suivie par un large public du ballon rond, ainsi que les médias. Bien plus que la Coupe d’Asie des Nations ou la Copa América. Seuls les clubs européens détestent ce rendez-vous par crainte pour leurs stars africaines. Tant pis pour eux.
Tout compte fait, et quelle que soit l’issue de cette édition, celle de 2025 aura lieu chez nous, et là, il n’est pas question de discuter d’autre chose que du trophée.
