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Auto. Dacia Duster III Roumain décomplexé
Dacia lève le voile sur la troisième génération de son SUV. Amélioré sur tous les plans, électrifié et surtout très abouti esthétiquement, le nouveau Duster entend définitivement prouver qu’un modèle «made in Roumanie» est bien capable d’être très sexy. Découverte…

Qu’il est bien loin le temps des premières Logan et Sandero ! À voir la «gueule» du Duster, troisième du nom, l’on comprend bien que la marque roumaine ne cherche plus à plaire que par ses prix imbattables, mais désormais et aussi par du sex-appeal.
Un travail qui s’est forgé au fil des ans et des liftings opérés sur le premier Duster, lancé en 2010. 13 années plus tard, le SUV roumain surfe sur une sacrée popularité mondiale, chiffrée à plus de 2,2 millions d’exemplaires dans la nature ! Au départ, cette réussite fut strictement portée par un excellent rapport prix-prestations, puis encouragée depuis par une évolution stylistique notable.
Une approche poussée à son paroxysme avec cette nouvelle mouture du Duster qui entend plaire immédiatement par son design. Sans augmenter son encombrement extérieur, ce nouveau Duster paraît plus grand et imposant. Avec son capot droit et creusé, son épaulement prononcé au niveau des ailes arrière et sa signature lumineuse en «Y» à l’avant comme à l’arrière, ce Roumain a du chien ! Le sursaut stylistique est tel qu’il a abouti à une nette rupture avec le modèle sortant.
L’ère du digital et de l’hybride
On en dira autant pour ce qui est de la présentation intérieure, modélisée en cohérence avec l’extérieur. En témoigne la thématique du «Y» qui se retrouve au niveau du dessin des aérateurs et des panneaux de porte. Le mobilier fait la part belle aux matériaux durables, mais aussi au digital avec une dalle numérique en remplacement des traditionnels compteurs à aiguilles. Dans la même veine, l’écran multimédia central peut assurer la réplication smartphone (Android Auto/Apple CarPlay) sans fil et le levier de vitesses finit par disparaître au profit d’une petite manette électrique, mais uniquement sur la version hybride.
Celle-ci, animée par un 1,6 l essence de 94 ch, adossé à un moteur électrique de 49 ch, constitue l’une des grandes nouveautés de ce Duster. Que les adeptes du gazole se rassurent, le capot des versions importées abritera bien un diesel, mais qui ne sera destiné qu’à quelques marchés (non européens) comme le nôtre.
C’est d’ailleurs ce qui explique qu’il tardera à débarquer dans nos contrées… jusqu’à l’horizon 2025. En fait, ce futur Duster mise surtout sur de l’essence électrifiée, comptant également sur son catalogue un 3 cylindres (1.2 TCe) essence turbo de 130 ch, doté de l’hybridation légère (48V) et du freinage régénératif pour assurer une consommation maîtrisée.
Enfin, et preuve de l’approche pragmatique de la marque Dacia, qui se veut portée sur l’«essentiel» – tout se voulant plus «cool» –, ce nouveau modèle s’offre ce qui pouvait passer, il y a encore quelques années, pour des «friandises high-tech», comme les rétros rabattables électriquement, le chargeur à induction, le volant chauffant et même le freinage automatique d’urgence ! Décomplexé, le baroudeur roumain, n’est-ce pas ?
Rupture
Un bouclier proéminent, un capot très travaillé et des projecteurs à LED en Y qui se relient visuellement par un large bandeau noir flanqué du logo Dacia… Le nouveau visage du Duster rompt radicalement avec le modèle sortant et se donne les moyens de marquer les esprits, voire plaire à tout le monde.
