Chronique
Un passé pas très formateur 
La triste actualité d’une histoire vieille de cinquante ans nous rappelle que nous n’avons toujours pas trop avancé en termes d’infrastructures ni de politiques culturelles. Une petite pause historique peut être utile, de temps en temps, afin de faire l’évaluation de ce qui a été réalisé et de ce qui reste à faire.

En 1968, Oum Kalthoum a répondu à l’invitation que lui avait faite Hassan II pour venir chanter au Maroc. La date a été choisie autour de la fête du Trône, juste avant l’Aïd El Kébir. Financièrement, les gens avaient de quoi faire avec l’argent qu’ils avaient économisé, acheter un mouton pour l’aïd. Politiquement, le pays…
