CAN 2023
CAN 2024, pour franchir le plafond de verre
La sélection nationale subit une énorme pression. Plus que celle qui pèse sur le champion sortant, le Sénégal. Un demi-finaliste de la Coupe du monde qui n’est pas présent au moins dans le dernier carré serait une grande déception, sachant que dans l’univers du ballon rond tout peut arriver.

Le Maroc, pays où le football est plus qu’un sport national, a fait preuve d’une immense volonté ces dernières années pour propulser ce sport au niveau des grandes nations. Le Royaume a abrité et remporté la dernière CAN U23, après avoir accueilli, en février, la Coupe du monde des clubs de la FIFA (tout comme en 2013 et 2014). On notera également que le Maroc a organisé la dernière CAN féminine, l’été 2022.
Une grande réussite au point que les instances dirigeantes du football africain lui ont attribué l’accueil de la prochaine édition, en 2024. À cela s’ajoute le parcours inoubliable des Lions de l’Atlas à la Coupe du monde de 2022 au Qatar, en devenant la première équipe africaine et arabe à se qualifier pour une demi-finale du Mondial. Ce parcours est bien évidemment dédié à l’Afrique qui aura posé, grâce au Maroc, le premier jalon vers un championnat du monde qui sera gagné un jour par un pays africain. Cette forte présence fait donc logiquement du Maroc l’un des incontestables favoris de la CAN ivoirienne.
La plus prestigieuse compétition africaine qui débutera bientôt. 24 nations seront de la partie pour remporter le trophée. Le Maroc tentera une nouvelle fois de glaner son deuxième trophée continental. La pression est énorme sur la sélection nationale. Plus que celle qui pèse sur le champion sortant, le Sénégal. On imagine mal un demi-finaliste de la Coupe du monde qui ne soit pas présent au moins dans le dernier carré, sachant que dans l’univers du ballon rond, rien n’est impossible.
On va y aller pour jouer notre football
Le Maroc figure dans le groupe F. Le rendez-vous des Lions de l’Atlas avec leur histoire, pour chasser la malédiction de la CAN, débutera le mercredi 17 janvier face à la Tanzanie, à 18 heures, avant d’affronter la RD Congo, dimanche 21 janvier, à 21 heures, et finir cette phase de groupe face à la Zambie, le mercredi 24 janvier, à 21 heures. Même en réussissant cette première phase, l’enjeu reste présent. Il devient plus grand encore.
C’est là où Regragui et les siens devraient faire preuve de savoir-faire et user de leur pouvoir d’adaptation. Ce sont des professionnels qui jouent ensemble depuis pas mal de temps.
«On va y aller pour jouer notre football, pour donner le maximum et surtout pour ne pas avoir de regrets», a déclaré le sélectionneur des Lions de l’Atlas lors d’une conférence de presse. Pour Walid, c’est l’état d’esprit qui est le plus important. Il faut y aller en toute confiance «pour dépasser la malédiction de la Coupe d’Afrique», a-t-il ajouté.
Il faut dire qu’il y a tout de même 48 ans maintenant que le titre échappe aux Lions de l’Atlas. Une situation qui dérange pour un pays connu surtout par ses grandes ambitions et ses performances. Certains comptent bien sur cette équipe pour briser la malédiction, en Côte d’Ivoire, et remporter la Coupe d’Afrique des Nations. D’un autre côté, on remarque que les équipes qui comptent un max de trophées de cette CAN ne se sont pas hissées à un niveau mondial et restent des équipes fortes uniquement «en interne» lors des compétitions à l’intérieur du continent…
