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RATC : l’Etat met la main à  la poche

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C’est ce vendredi 27 juin que Driss Jettou et les responsables de la Régie autonome de transport de Casablanca (RATC) signent le contrat-programme qui était à l’étude depuis quelques mois. Pour assainir la régie, l’Etat a fini par lâcher du lest en décidant d’abandonner purement et simplement une créance de 538 millions de DH au titre des pénalités et majorations de retard. Ce qui permettra d’alléger considérablement un passif lourd qui s’élève à 827 millions de DH. Pour le reste, une cession de patrimoine viendra renflouer les caisses. Si aucune estimation des biens de la régie n’est donnée, son évaluation étant en cours, on retiendra par contre que le repreneur de ce patrimoine sera dans un premier temps la Caisse de dépôt et de gestion. A ce rythme, Mustapha Bakkoury, patron de la CDG, finira par gagner son titre de pompier général des établissements publics.
Mais comme la CDG ne peut pas tout faire, l’Etat mettra, tout de même, la main à la poche en injectant 30 millions de DH qui s’ajouteront aux 20 autres qui seront mis sur la table par la Communauté urbaine de Casablanca.
Le plan d’assainissement, qui s’étalera sur 3 ans, de 2003 à 2005, comporte bien évidemment un aspect social qui prévoit 60 départs à la retraite et 150 départs volontaires. Ce qui ramènera l’effectif de la RATC de 2 200 à 1 990 employés.
Plan de formation, renforcement du parc, amélioration du management et rationalisation des dessertes sont les principales mesures prévues par le contrat-programme qui sera d’abord appliqué à Casablanca et ensuite à la régie de Rabat dont la dette s’élève à 282 millions DH. Au suivant ! Allo M. Bakkoury…