Au Royaume
Tanger Free Zone s’installe à Barcelone
La zone franche de Tanger s’exporte en Espagne. Une manière intelligente et plus efficace d’inciter les investisseurs étrangers à venir s’installer au Maroc.

La zone franche de Tanger s’exporte en Espagne. Une manière intelligente et plus efficace d’inciter les investisseurs étrangers à venir s’installer au Maroc. Mercredi 28 janvier, les responsables de TFZ ont signé un accord de partenariat avec la Chambre de commerce et d’industrie de Barcelone, dont le président s’est déplacé en personne à Tanger. Désormais, TFZ aura un bureau de promotion et de vente au sein de la Chambre de Barcelone, ce qui lui permettra de prospecter directement les investisseurs potentiels catalans qui seraient intéressés par une délocalisation. Et ce n’est pas rien car, comme le rappelle Jamal Mikou, directeur général de TFZ, «la Chambre de commerce et d’industrie de Barcelone, la plus puissante d’Espagne et parmi les plus importantes en Europe, est un réservoir considérable d’opportunités», surtout si l’on sait que toutes les entreprises de Barcelone, sans exception, ont l’obligation de s’y inscrire. TFZ, en plus de pouvoir utiliser les moyens logistiques de la Chambre, s’est vu promettre par les responsables catalans une assistance pour la promotion de la zone franche de Tanger. Et dans les semaines qui viennent, on annonce déjà les premières missions d’hommes d’affaires espagnols dans la ville du Détroit.
Ils pourront, à l’occasion, évaluer de visu l’expérience, entre autres, d’une entreprise catalane de restauration déjà installée dans la zone franche et qui y construit actuellement un restaurant d’entreprise en joint-venture avec un partenaire marocain. Mieux encore, le Dg de TFZ nous signale que des contacts sont déjà établis avec des entreprises catalanes qui ont manifesté leur intérêt pour une éventuelle délocalisation.
Les responsables de TFZ ne pensent pas pour autant s’arrêter en si bon chemin et espérent que l’initiative de la chambre de Barcelone fera des émules. D’autres villes européennes pourraient suivre l’exemple
