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Au Royaume

Stress hydrique : Le gouvernement fait le point

L’approche volontariste adoptée par le Royaume a permis d’obtenir des résultats positifs, notamment en matière d’équité territoriale dans le domaine de l’eau.

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L’expérience de la gestion décentralisée de l’eau depuis la mise en place de la première Agence du bassin hydraulique en 1997 a contribué à la construction d’une infrastructure hydraulique importante. Ce qui a permis à notre pays de répondre aux besoins en eau de tous les types d’utilisateurs, a notamment affirmé, lundi, Aziz Akhannouch devant la première Chambre.
Ainsi, dans le domaine de l’approvisionnement en eau, le Maroc compte actuellement 149 grands barrages d’une capacité totale de plus de 19 milliards de mètres cubes, 137 petits barrages pour accompagner et soutenir le développement local. Il compte également 88 stations de traitement d’eau potable, dont 9 unités de dessalement d’eau de mer (qui fournissent 147 millions de mètres cubes par an), 158 usines de traitement des eaux usées, 16 installations de dérivation des eaux, en plus de milliers de puits et de forages pour extraire les eaux souterraines.
Ces efforts ont permis de généraliser l’approvisionnement en eau potable en milieu urbain à 100% sur la base d’hydrauliques durables et la généralisation de l’approvisionnement en eau potable pour le monde rural où les aménagements réalisés ont atteint un taux d’accès de 98,5%. Cela, en plus d’irriguer plus de 2 millions d’hectares de terres agricoles, de renforcer les mécanismes de protection contre les inondations et de contribuer à la production d’énergie électrique.