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Scans

Logement universitaire : Le casse-tête permanent

Avec une capacité litière de 91.000 lits, les résidences estudiantines, qu’elles soient actuelles ou en construction, sont loin de répondre à une demande de plus en plus croissante.

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Tous ceux qui sont passés par l’expérience des études supérieures loin de leur ville vous le diront : «Pas évident de trouver où crécher dans une cité universitaire !». Un fait d’autant plus avéré que l’offre litière est extrêmement limitée. Une réelle problématique qui va s’exacerbant compte tenu du fait de «l’augmentation constante de la demande, confrontée à une capacité d’accueil limitée», comme l’explique, dans un entretien accordé à la MAP, le directeur de l’Office national des œuvres universitaires, sociales et culturelles (ONOUSC), Samir Fatajou.

En effet, tous genres confondus, l’offre actuelle ne dépasse guère les 91.000 lits. Selon ce même responsable, les 23 cités universitaires existantes comptent quelque 53.000 places, les 31 internats relevant d’établissements, écoles et instituts supérieurs ne peuvent répondre qu’à 16.000 demandes, alors que les six cités entrant dans le cadre du partenariat public-privé n’ont pas plus de 5.000 lits. Par ailleurs, les 20 maisons d’étudiants proposent 4.000 lits et les 17 cités privées ont une capacité de 13.000 lits.

À noter, en outre, qu’on espère atteindre une capacité totale de 100.000 à la faveur de l’ouverture de nouvelles cités universitaires et l’extension d’autres, promet le directeur de l’ONOUSC.

Ce dernier a, d’ailleurs, signalé que l’Office a conclu 18 conventions de partenariat avec des promoteurs immobiliers pour la construction de résidences estudiantines dans différentes villes du Royaume. Des conventions qui ont permis, valeur aujourd’hui, l’ouverture de six résidences en plus d’une autre qui devra ouvrir ses portes à Agadir pour la saison en cours. Toujours est-il que c’est loin de résoudre le problème, puisque, tout compte fait, la capacité d’accueil ne dépasse pas les 5.300 lits.

Les responsables sont conscients de la problématique et des pistes de solution sont explorées pour réduire ses effets sur les étudiants. Le recours au partenariat public-privé en fait partie.