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Médecins, ingénieurs, journalistes,… la police recrute en masse

La DGSN a lancé une opération de recrutement de plus de 6.600 agents, tous grades confondus.

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Que la DGSN lance un concours de recrutement, cela n’a rien d’extraordinaire. Sauf que cette fois, le nombre de postes à pourvoir et la nature des profils demandés sortent un peu de l’ordinaire. Outre les habituels lauréats des différentes filières de droit à l’université et les candidats qui ont à peine bouclé le niveau secondaire, aujourd’hui la DGSN cherche des médecins dans plusieurs spécialités, des ingénieurs, des techniciens et même… des journalistes.

Commençons par le top. Ceux qui sont tentés par une carrière de commissaire principal, dans les rangs de la police justifiant d’un diplôme de médecin généraliste, psychologue, médecin biologiste ou encore radiologue peuvent se porter candidats. Il y a 30 postes à pourvoir qu’ils devront partager avec des ingénieurs en développement informatique, réseaux, mécanique, systèmes d’information, génie logiciel, système d’information, entre autres.

Pour les lauréats des facs de droit, filière droit, sciences politiques et économie (licence ou plus) ou même les lauréats de l’Institut supérieur de l’information et de la communication (journalisme), ils peuvent prétendre à l’un des 130 postes de commissaire mis en compétition par la DGSN. Pour les grades plus bas, la police recrute, en même temps, 300 officiers de police (diplôme universitaire bac+2 ou techniciens dans différentes branches), 2.050 inspecteurs de police (niveau universitaire) et 4.127 gardiens de la paix (bac). La nature des profils recherchés en dit long sur les nouvelles missions d’une police modernisée et plus efficace.