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Le terrorisme, ce danger dont on essaie de nous détourner

• Six jours après le démantèlement d’une cellule terroriste, le BCIJ n’en finit pas de réaliser l’ampleur de ses projets destructeurs.

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Terrorisme

Au lendemain du démantèlement d’une cellule terroriste particulièrement dangereuse aux projets élaborés et complexes, on aurait dû naturellement s’attendre à un débat national sur la question. Un débat d’abord sur le danger qui est toujours parmi nous –sans doute parce qu’il y a trouvé un environnement propice- et qui nous guette à tout moment. Ensuite, un débat autour de l’effort inlassable déployé par les services de sécurité pour lutter contre. Il n’en a rien été. Les milices et autres «mouches» très actives sur les réseaux sociaux ont trouvé en le drame survenu à Tanger un moyen pour nous en détourner. Et c’est reparti pour un vieux débat à propos de la peine de mort, mais si virulent qu’il a tourné au lynchage, à l’excommunication de tous ceux qui ne partagent pas l’opinion de la masse connectée. Cela au point qu’un dirigeant d’un parti progressiste a appelé à l’exécution d’un intellectuel juste parce qu’il a exprimé une opinion différente. Le vrai débat a été escamoté au point que l’épouse de l’un des membres de la cellule terroriste démantelée n’a nullement été gênée en affirmant devant un micro, le plus naturellement possible, qu’elle était au courant des activités et des projets de son mari. Et personne n’y a trouvé à redire. Mais au milieu de ce débat sur la peine de mort «réchauffé» à la sauce idéologique et religieuse, au point de risquer d’influer sur le cours de la justice, un nouvel exploit des services de sécurité nous rappelle la dure réalité de la bête qui se terre parmi nous. Une opération de perquisition dans le parking d’un immeuble, à Témara, où se trouve un appartement de la sœur du principal suspect de la cellule démantelée, a ainsi permis de réaliser l’ampleur du projet terroriste. Elle a été soldée par la découverte et la saisie de bouteilles en verre contenant des liquides explosifs attachés à du tissu et un sabre, deux caissons contenant les traces de substances chimiques suspectes. Tout cela soigneusement caché dans un véhicule frigorifique.