Au Royaume
Covid-19 : une opportunité historique pour le décollage économique ?
Ce n’est plus une question, c’est une quasi-certitude.

Le Maroc est en mesure de faire de la pandémie du Covid-19 une opportunité historique pour favoriser son décollage économique et renforcer la cohésion sociale. C’est le ministre de l’intérieur Abdelouafi Laftit qui l’affirme, et ce, souligne-t-il, en dépit des défis et contraintes en lien avec le caractère résistant du virus et la durée de sa propagation.
Aujourd’hui même alors que le bout du tunnel n’est plus loin, la machine économique s’est remise en marche avec des perspectives meilleures. Plusieurs sources font, en effet, état de l’imminent démarrage de la campagne de vaccination. La logistique nécessaire a déjà été mise en place. Le processus d’acquisition et de mobilisation des ressources nécessaires dans les provinces et préfectures a été lancé. Au niveau territorial, des équipes de vaccination ont été mises en place et un total de 2.888 espaces sont en cours d’aménagement à cet effet. Le staff médical mobilisé pour la campagne a déjà été convoqué pour un éventuel démarrage le 4 septembre. Certes, c’est une étape cruciale pour endiguer la pandémie, mais c’est aussi une occasion pour le démarrage en force d’une activité relativement nouvelle, la fabrication de vaccins. D’après le ministre de la santé le Maroc a, en effet, pour ambition de devenir un producteur de vaccins en tous genres avec une plate-forme de production vaccinale de haute technologie dans la ville technologique Mohammed VI de Tanger. Cette usine, a-t-il affirmé, va permettre de développer des vaccins «made in Morocco» et d’assurer l’autosuffisance du pays tout en approvisionnant le continent africain et nos voisins maghrébins. Avec les projets en cours, il est fort probable que d’ici moins d’une année, le Maroc va commencer la production de ses vaccins. Ce sont des projets qui entrent dans le contexte de l’accord stratégique multifactoriel, politique et étatique conclu entre le Maroc et le laboratoire chinois Sinopharm. Lequel accord stipule un transfert de technologie et d’expertise dans ce sens.
