Au Royaume
Banque africaine de développement : Un prêt de 116 millions d’euros pour la formation-emploi
Un sacré coup de pouce de la part de la Banque africaine de développement (BAD) pour le secteur de la formation au Maroc. En juillet dernier, la BAD a accordé au Royaume un prêt d’un montant de 116 millions d’euros destiné au financement du programme d’appui à l’adéquation formation-emploi.

Ce programme soutiendra les réformes du système éducatif et de formation en vue d’améliorer l’employabilité des jeunes et le pilotage de la relation formation-emploi.
Trois composantes du programme sont prises en considération. Il s’agit de prime abord de l’amélioration de la pertinence de l’enseignement technique et de la formation professionnelle aux besoins du marché du travail. Il est aussi question de l’amélioration de la pertinence et du pilotage de l’enseignement supérieur ainsi que de la coordination et de la gouvernance intra-sectorielle.
En plus de ce prêt de 116 millions d’euros destiné au financement du programme d’appui à l’adéquation formation-emploi, le ministère de l’économie et des finances et la Banque africaine de développement ont procédé à la signature des lettres d’accord de deux autres financements.
Le premier concerne un don de 344.000 euros du fonds fiduciaire multidonateurs pour les pays en transition pour le financement d’un projet d’assistance technique pour l’identification des besoins de compétences du secteur du bâtiment et travaux publics. Ce projet a pour objectifs l’amélioration du plan de formation, l’élaboration du répertoire des emplois-métiers et des référentiels des emplois-compétences et la mise en place d’un plan de renforcement de capacité de la Fédération nationale du bâtiment et travaux publics (FNBTP).
Le deuxième accord de financement concerne un don de 335.200 euros du fonds fiduciaire multidonateurs pour les pays en transition pour le financement d’un projet d’assistance technique pour le dialogue national sur les nouveaux rôles constitutionnels de la société civile. Ce don est octroyé pour renforcer la confiance dans les réformes institutionnelles, mettre en œuvre les dispositions de la nouvelle Constitution et promouvoir le processus démocratique en instaurant les règles de la démocratie participative et de la consultation publique.
