Banques
Secteur bancaire : 12 sanctions prononcées par Bank Al-Maghrib en 2022
Ces sanctions ont concerné des infractions à la réglementation en matière de blanchiment, de cybersécurité et de relation banque-client.

Après une pause causée par la crise sanitaire, Bank Al-Maghrib a repris, durant l’année 2022, ses missions de contrôle sur place des établissements de crédit. Selon Hiba Zahoui, directrice de la supervision bancaire au sein de la banque centrale, ce ne sont pas moins de 17 missions de vérification qui ont été menées l’an dernier, et ce, au niveau de 6 banques, 2 sociétés de financement et 6 établissements de paiement.
Selon la responsable, ces missions de vérifications ont été conduites pour évaluer les pratiques en matière d’établissement de la tarification des produits et services, l’information de la clientèle au niveau des agences et des canaux digitaux, ainsi que la délivrance des mainlevées.
Par ailleurs, dans le domaine de l’intégrité financière, les missions de vérification ont concerné, entre autres, l’efficacité du dispositif de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme (LBC-FT) au niveau des établissements de paiement.
À l’issue des contrôles, des plans d’actions correctives ont été mis en œuvre par les établissements pour prendre en charge les recommandations de Bank Al-Maghrib. Mais BAM ne s’est pas contentée de recommandations, et a sévi : les opérations de contrôle ont amené la banque centrale à prononcer 12 sanctions, dont 7 disciplinaires et 5 pécuniaires.
«Ces sanctions sont en lien avec le blanchiment de capitaux, la cybersécurité et la relation banque-client», a résumé Hiba Zahoui, qui présente, ce lundi à Casablanca, le rapport 2022 de la supervision bancaire.
