Affaires
Sodea/Sogeta : les détails du plan social
Le plan social prévoit le départ de 3 200 personnes et son coût
s’élève à 900 MDH.
Les banques acceptent d’abandonner 50% de leurs créances sur la Sodea/
Sogeta.
Le volet social du plan de restructuration de la Sodea/Sogeta a fait l’objet d’un accord signé mercredi 29 octobre avec les syndicats UMT, UGTM, CDT et FDT, sous la présidence du Premier ministre Driss Jettou.
Ce plan social prévoit le départ de 3 200 personnes, moyennant des indemnités dont nous donnons ici tous les détails. Son coût global s’élève à 900 MDH, dont 570 millions pour les indemnisations et 330 millions pour le règlement des arriérés dus aux caisses sociales.
Accord avec les caisses sociales sur le règlement des arriérés
Le plan de restructuration de la Société de développement agricole ( Sodea) et de la Société de gestion des terres agricoles (Sogeta), qui consacre le désengagement de l’Etat de la production agricole, avait été signé, rappelons-le, le 26 mai dernier, entre le ministre des Finances et de la Privatisation, Fathallah Oualalou, et son collègue de l’Agriculture et du développement rural, Mohand Laenser. Il prévoyait, sur le plan foncier, le recentrage de la Sogeta sur la production de semences et de plants certifiés sur une superficie de 40 950 ha, la location de quelque 70 000 ha à des opérateurs privés (les cahiers des charges pour le lancement de cette opération sont prêts) et, enfin, la cession au privé des terrains urbains et périurbains de deux sociétés (6 619 ha), notamment pour la promotion de l’habitat social, du tourisme et de zones d’activités économiques (la CDG devrait acquérir au moins la moitié de ces terrains).
Le coût de cette restructuration, selon les estimations du ministre des Finances, s’élève à 2,074 milliards
de DH. Or, le passif des deux sociétés est de 2,38 milliards de DH, dont 1,189 milliard de dettes bancaires et 479,3 MDH de dettes sociales. Des sources à la Sodea/Sogeta confient, cependant, que les banques, après négociations, ont accepté d’abandonner
50 % de cette dette. De même, ajoute la même source, les négociations avec les caisses sociales (CIMR, CMR, CNSS, RCAR,
Al Wataniya, RMA) ont abouti à un accord sur le règlement des arriérés de cotisations
