SUIVEZ-NOUS

Secteurs

En Couv’. Ces machines à cash de l’État

À elles trois, la Loterie nationale, la MDJS et la SOREC génèrent des milliards de dirhams de recettes à l’État. Tour d’horizon.

Publié le


Mis à jour le

Au Maroc, trois organismes nationaux règnent en maîtres sur l’industrie des jeux d’argent, récoltant chaque année des millions de dirhams pour l’État. Une manne financière non négligeable, surtout en ces temps de crise.

1. La Loterie nationale : Année après année, elle reverse 60% des mises collectées aux joueurs alors que les bénéfices (après déduction des frais de gestion) permettent de contribuer à des actions sociales. C’est d’ailleurs son credo. Elle est également une vache à lait pour l’État. En 2019, l’organisme a versé une recette équivalente à 385 millions de dirhams. Outre le paiement de taxes à l’État (54 millions de dirhams en 2020), la Loterie nationale participe également au financement de projets publics.

2. La Marocaine des jeux et des sports : La MDJS génère un chiffre d’affaires annuel de 3,2 milliards de dirhams, selon les derniers chiffres publics de 2019. En termes de recettes, elle a versé 732 millions de dirhams à l’État en 2019, soit le double de la Loterie nationale. Spécialisée dans les paris sportifs, la MDJS s’est donné pour mission de promouvoir le sport et les activités sportives. Elle reverse ainsi l’intégralité de ses bénéfices au Fonds national de développement du sport. Cet argent est notamment utilisé pour l’aménagement et la construction d’infrastructures sportives, le financement des fédérations sportives, le soutien aux sélections sportives nationales, ainsi que pour l’aide à la préparation des sportifs de haut niveau en vue des compétitions régionales et internationales.

3. La Société Royale d’encouragement du cheval : Cet organisme dépasse, en termes de flux financiers et de poids économique, les deux entités précédentes réunies. La SOREC est en fait la seule entité habilitée à proposer des paris sur les courses hippiques. Elle a réalisé un chiffre d’affaires de 7,2 milliards de dirhams en 2019, reversant plus de 1,4 milliard de recettes à l’État. Entreprise publique sous tutelle du ministère de l’Agriculture et de la pêche maritime, la SOREC a pour mission l’encadrement de l’élevage et l’amélioration de la race chevaline dans les haras nationaux, l’organisation des courses hippiques, dans les hippodromes, la réalisation et l’exploitation des infrastructures hippiques et bien entendu la gestion des jeux hippiques.