SUIVEZ-NOUS

Affaires

LGV Kénitra-Marrakech : Les travaux  seront menés selon l’échéancier établi

L’ONCF prépare le lancement des travaux. Tous les marchés de construction ont été passés durant l’année 2024. Les études relatives à ce projet, entamées en 2022, ont pris fin et les trois quarts du foncier requis pour la réalisation de cette LGV ont été acquis. Les tests sur la Ligne sont prévu en 2029 et l’exploitation à la fin de la même année.

Publié le

Les travaux de réalisation de la Ligne à Grande Vitesse Kénitra-Marrakech, dont le lancement a été donné jeudi par le Souverain, seront menés selon l’échéancier établi, a assuré, le directeur du pôle des projets de la Ligne à Grande Vitesse à l’ONCF, Khalid Khairane.

Dans une déclaration à la presse, M. Khairane a affirmé que les travaux de cette Ligne seront menés selon l’échéancier établi pour être au rendez-vous de la Coupe du Monde de football 2030, un événement de grande envergure que le Royaume s’apprête à co-organiser avec l’Espagne et le Portugal.

« Nous nous préparons maintenant à commencer les travaux, sachant que durant l’année 2024, nous avons passé tous les marchés de construction », a-t-il expliqué, rappelant que l’ensemble des études relatives à ce projet, entamées en 2022, ont pris fin et que les trois quarts du foncier requis pour la réalisation de cette LGV ont été acquis.

Se félicitant des compétences nationales capables de mener à bien ce type de projets structurants, M. Khairane a expliqué que cette Ligne ferroviaire, d’une longueur de 430 km, permettra de réduire à une heure le temps de parcours entre Tanger et Rabat, à 1h40 min entre Tanger et Casablanca et à 2h40min entre Tanger et Marrakech.

« En 2029, nous allons amorcer les tests sur cette Ligne pour entamer l’exploitation à la fin de la même année », a-t-il dit.

Le projet de la LGV Kénitra-Marrakech, d’une enveloppe de 53 milliards de dirhams (hors matériel roulant), fait partie d’un programme ambitieux mobilisant un investissement global de 96 milliards de dirhams qui porte également sur l’acquisition de 168 trains pour un montant de 29 milliards de dirhams, destinés au renouvellement du parc existant de l’ONCF et l’accompagnement des projets de développement, ainsi que le maintien de la performance pour 14 milliards de dirhams, permettant notamment le développement de 3 réseaux de transport métropolitain au niveau des agglomérations de Casablanca, Rabat et Marrakech.