L’ENCG d’Oujda se rapproche du secteur touristique

Cette année encore, les étudiants de l’Ecole Nationale de Commerce et de Gestion d’Oujda (ENCGO) ont répondu présent et accepté le défi d’organiser une journée d’étude sous le thème : «Le contrôle de gestion et l’organisation comptable : quelles spécificités au regard de l’activité hôtelière ?», jeudi 30 décembre à la salle de conférences Atlas Orient. Un événement qui met en exergue l’interaction entre le monde de l’entreprise, en l’occurrence les entreprises du secteur hôtelier, et les futurs lauréats de l’ENCGO.
L’organisation de cette journée d’étude et de réflexion est, en réalité, une première dans l’histoire des études en audit et contrôle de gestion au sein de l’ENCGO de l’université Mohammed Ier. Elle s’est déroulée sous la supervision du directeur de l’école,  Kessab El Bekkai, et avait pour objectif, entre autres, de reconfigurer le système comptable hôtelier, de prôner les mérites des futurs lauréats de l’ENCGO, de mettre en valeur leur apport en matière de perfectionnement de contrôle de gestion et l’organisation comptable du secteur hôtelier.

Adéquation entre formation et emploi

Sont présentés lors de cette journée, les résultats du projet de contribution à la conception d’une organisation comptable et d’un système de contrôle de gestion à l’usage de l’activité hôtelière, en présence de différents intervenants dans les domaines de l’hôtellerie et du tourisme, exerçant un métier de comptabilité ou de contrôle de gestion. Les thèmes abordés ont été les spécificités de l’activité hôtelière dans la région de l’Oriental, la comptabilité et le contrôle de gestion dans la formation professionnelle en hôtellerie et tourisme du ministère du tourisme, l’organisation comptable dans l’activité hôtelière : état des lieux et spécificités et le système de contrôle de gestion (élaboration des budgets, calcul des coûts…), un outil au service de la maîtrise de l’activité hôtelière.
Souvent, l’une des critiques, sinon «la» critique formulée à l’endroit de l’enseignement supérieur marocain consiste à dire qu’il est désincarné, coupé des réalités économiques du pays. Tous les rapports établis à ce sujet insistent sur ce point. Il faut pourtant bien admettre que cette critique, globalement pertinente, ne vaut pas pour certains instituts ou certaines écoles. L’ENCGO en tout cas, par ses contacts fréquents avec le monde de l’entreprise, à travers des manifestations comme celle qu’il vient d’organiser, apporte la preuve qu’à son niveau, l’adéquation entre formation et emploi peut être une réalité bien vivante.