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Formation : Le tourisme séduit de plus en plus les jeunes

Le nombre de candidatures en vue d’intégrer les établissements de formation par place pédagogique offerte est passé de 4 en 2022 à 14 en 2023, selon le ministère.

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Un engouement «sans précédent» a été observé dans les candidatures visant à intégrer les établissements de formation du Département du tourisme pour l’année académique 2023-2024, selon le ministère du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire.

Le nombre de candidatures par place pédagogique offerte est passé d’environ 4 en 2022 à 14 en 2023, soit plus du triple, indique le ministère dans un communiqué, précisant que cette augmentation significative témoigne de l’embellie du secteur et des efforts considérables déployés pour adapter la formation aux exigences du marché.

«Les chiffres parlent d’eux-mêmes, révélant un engouement croissant chez les aspirants du tourisme, attirés par des opportunités prometteuses et une formation en phase avec les besoins actuels de l’industrie», relève la même source.

En effet, afin de répondre aux évolutions du comportement des touristes à l’échelle mondiale, plusieurs nouvelles filières ont été créées dans les instituts de formation, fait savoir le ministère. Parmi elles, le tourisme digital, la e-réputation, la promotion et commercialisation des produits du terroir, la cuisine traditionnelle marocaine, le tourisme d’affaires et l’événementiel, la conception de projets écotouristiques, la cuisine gastronomique méditerranéenne ou encore l’hôtellerie internationale et de luxe.

Le Département dirigé par Fatim-Zahra Ammor relève, par ailleurs, que les deux instituts spécialisés de technologie appliquée hôtelière et touristique de Tanger et Ouarzazate ont été réhabilités dans le cadre du programme Charaka en collaboration avec le Millenium Challenge Corporation.

Les installations des deux établissements ont été modernisées, et de nouveaux outils ainsi que des programmes de formation novateurs ont été développés. Ces derniers adoptent une approche plus participative en impliquant activement les professionnels du tourisme dans leur gestion et leur gouvernance.

Selon le ministère, cette nouvelle appétence pour les métiers du tourisme est «particulièrement bienvenue après les années marquées par la pandémie de Covid, qui a entraîné une migration des compétences vers d’autres domaines d’activité, voire vers d’autres pays».