Au Royaume
La classification des entreprises marocaines du BTP au menu d’une table ronde à Rabat
Les nouveautés apportées par le projet de décret amendant le décret n° 02-94-223 relatif à la qualification et la classification des entreprises du bà¢timent et de travaux publics a été au centre d’une table ronde, organisée le 3 août à Rabat par l’Espace marocain des professionnels, a indiqué un communiqué de la Chambre de Commerce, d’industrie et de services de Rabat.

Cette table ronde vise à débattre et résoudre les problèmes qui peuvent entraver l’épanouissement de l’économie nationale, ce qui implique la participation des associations leaders dans le domaine du BTP afin d’appliquer un système de qualification répondant aux qualités et normes internationales, a précisé le communiqué parvenu lundi à la MAP.
Les participants à cette rencontre ont insisté sur l’unification des systèmes de qualification et de classification existants, l’obligation de participation de la Caisse nationale de la sécurité sociale et du Conseil de la concurrence, et la mise en place d’une commission nationale pour vérifier les dossiers des entreprises classées et qualifiées.
Ils ont également souligné l’importance de limiter les mandats des commissions nationales et régionales à 4 ans et de publier sur le site web du ministère de l’Equipement et du transport, la liste des entreprises ayant déposé leurs dossiers pour l’octroi du certificat de qualification, selon le communiqué.
Depuis l’existence du système de qualification et classification en 1994 à nos jours, seules 6.500 entreprises ont pu être classées et qualifiées, a relevé le communiqué en qualifiant de « faible » le nombre desdites entreprises par rapport à celles non classées et non qualifiées exerçant dans l’informel.
La mise en place d’un nouveau système de classification et de qualification des entreprises du BTP auprès du ministère de l’Equipement et du transport est nécessaire et devrait bientôt voir le jour, a ajouté la même source.
Le projet d’amendement dudit décret a été soumis au Secrétariat général du gouvernement.
