Médias
France médias et la purge anti-marocaine
Une vague d’expulsions pures et simples, due prétendument à l’incompétence des concernés, mais qui ne concerne que ceux qui sont marocains.

Depuis l’affaire M’Barki, le journaliste franco-marocain de BFM TV, on assiste à une sorte d’acharnement du «Quai» sur les journalistes marocains qui travaillent dans certains médias français. On parle d’une vague de licenciements dans les rangs des journalistes travaillant dans la chaîne dite gouvernementale France 24 et aussi au sein de Radio Monte-Carlo Addawliya. Cette vague d’expulsions pures et simples, due prétendument à l’incompétence des concernés, ne concerne que ceux qui sont marocains…Ils sont accusés de déroute de la vérité et d’incompétence. Et pour brouiller convenablement les pistes, la direction prétend en fait se séparer d’employés dits «fantômes» et, partant, diminuer une masse salariale conséquente après le processus de recrutement massif par le passé.
La même chaîne du grand «Quai», en relayant l’information de la reconnaissance par Israël de la marocanité du Sahara, et d’une probable ouverture d’un consulat à Dakhla, a illustré le texte par une image des camps de Tindouf, au beau milieu du désert, où il est écrit sur une pierre passée à la chaux «Wilaya de Dakhla» avec le drapeau bien en vue de la pseudo-RASD! Cela au moment même où la compagnie française, Transavia, censée être du même «Quai», va relancer la ligne Paris-Dakhla en augmentant la cadence, avec cette fois 2 fréquences par semaine. Mais là, on illustre cette news avec des images de la vraie Dakhla, avec ses infrastructures et ses paysages sublimes… C’est ainsi que cette chaîne traduit la neutralité journalistique et déontologique. Ce n’est pas comme ça qu’un média à l’attitude mesquine sur fond de mentalité colonisatrice méprisante et dédaigneuse, va terrasser le Maroc de 2023. On ne peut plus monter les Marocains contre leurs institutions en utilisant des manigances ourdies, dignes de la période 1953-1955. L’histoire garde toujours la réaction des Marocains quand on touche à leurs fondements, qu’ils soient journalistes ou maçons. Ils ne se plient jamais. Jusqu’à quand accepteront-ils cette déshonorante soumission aux quatre volontés des «Grands chefs blancs» de la France du paternalisme immobiliste? C’est le sociologue français Edgar Morin qui a écrit : «Les tournants et les tournements dans la vie des sociétés et des personnes, et surtout les tsunamis historiques, provoquent des dérives. On s’éloigne insensiblement de sa croyance pour en arriver à une autre, parfois diamétralement opposée».
