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La décarbonation industrielle au cœur des débats à Tanger

Le groupe Bank of Africa (BOA), a tenu, mardi 17 janvier à Tanger, la 2e édition des rencontres régionales de la décarbonation industrielle, sous le thème «Investir dans la décarbonation, pour pérenniser la compétitivité de l’entreprise marocaine».

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Organisé en partenariat avec la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima (TTA), le Centre régional d’investissement (CRI-TTA) et la CGEM-TTA, cet événement s’inscrit dans le cadre d’une série de rencontres régionales autour de la décarbonation industrielle organisées par BOA avec les industriels et leur écosystème.  L’objectif est d’apporter le conseil et l’accompagnement nécessaires, permettant aux entreprises marocaines de créer les conditions favorables pour réussir la transition vers une économie décarbonée, en mettant en lumière les enjeux de la décarbonation et son impact sur la compétitivité des entreprises marocaines.

Intervenant à cette occasion, le directeur général exécutif en charge de CIB & Maroc de Bank Of Africa, Khalid Nasr, a déclaré que BOA s’engage à accompagner les opérateurs nationaux dans cette transition importante pour la planète, le pays et l’économie nationale, et à être aux côtés des entreprises pour contribuer à l’émergence d’une économie plus verte, et ce, conformément aux orientations royales en matière de développement de l’économie verte, de promotion de l’efficacité énergétique et du développement durable.

Il a, par ailleurs, noté que BOA met à la disposition de ses clients des solutions de financement sur mesure, soulignant la mise en place par le groupe, en partenariat avec Maroc PME, de l’offre « CAP industrie verte », visant à apporter un appui solide aux PME dans la réussite de leur transition énergétique.

Pour sa part, le président du conseil de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Omar Moro, a insisté sur le caractère stratégique que revêt la décarbonation pour l’économie marocaine et son importance pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, atténuer les changements climatiques et améliorer la compétitivité des entreprises et des territoires. Le responsable a souligné que les investissements privés dans la décarbonation peuvent aider les entreprises à réduire leurs coûts opérationnels et améliorer leur image de marque, en tant qu’entreprise responsable et citoyenne, tout en contribuant à créer des emplois verts et à stimuler l’innovation technologique.

Dans une déclaration à La Vie éco, Adil Rais, président de la CGEM-TTA, a indiqué qu’aujourd’hui «la décarbonation est devenue une obligation pour toutes les entreprises, petite moyenne ou grande. Nous les appelons à investir dans les technologies vertes pour baisser leurs coûts de production et se conformer aux normes environnementales locales et internationales des donneurs d’ordre», mettant l’accent sur l’importance de la simplification des procédures et du renforcement des subventions d’incitation à l’investissement dans ce domaine, en vue de favoriser l’indépendance énergétique de l’économie marocaine.

Avec la participation de l’Association marocaine des industries du textile et de l’habillement (AMITH) et l’Association marocaine pour l’industrie et la construction automobile (AMICA), un zoom particulier est porté lors de cette rencontre sur les secteurs du textile et de l’habillement ainsi que celui de l’automobile, compte tenu du poids de ces deux industries dans la région.

Omar Sajid, vice-président de l’AMITH, a précisé, dans une déclaration à La Vie éco, «qu’en tant qu’association, notre rôle est d’informer et d’accompagner les entreprises et d’être à l’avant-garde des mesures et des lois qui vont sortir pour exposer l’ensemble de la problématique aux acteurs et de travailler avec les instances publiques pour trouver le meilleur climat d’affaires possible qui renforcera la compétitivité de l’entreprise marocaine».

Cet événement a été marqué par deux panels sous les thèmes «Enjeux et défis de la sobriété carbone pour l’entreprise marocaine» et «La banque et ses partenaires, bénéfices de la neutralité carbone et retour d’expérience», avec la participation d’experts, de responsables institutionnels, d’industriels et d’acteurs économiques.

Les intervenants à ces panels ont été unanimes à souligner que la décarbonation de l’industrie revêt un caractère stratégique pour l’économie marocaine, notant qu’avec l’objectif d’atteindre un taux d’énergie renouvelable de 50% d’ici 2030, le concours de tous les acteurs économiques, publics et privés, devient primordial.

A travers son engagement dans la création de conditions favorables à une croissance durable et sa contribution à l’accélération de la transition énergétique de ses clients, Bank of Africa confirme encore une fois sa position en tant qu’acteur majeur dans l’émergence d’une industrie verte au Maroc et se positionne au service de l’économie verte dans le but de générer un impact positif sur le tissu productif national.