Au Royaume
La Vie éco : Siiir… Siiir… Siiir… pour 100 ans encore
La Vie éco a été et restera «taillée pour aller à l’essentiel» et surtout, dans ses colonnes, on ne fait pas dans la tchatche, mais plutôt «on appelle un chat, un chat».

Le «JE» n’a jamais vraiment été mon style. Trop pompeux pour un gratte-papier à la quête de révélations et de faits, plus que d’opinions ou d’avis. Mais en cette occasion particulière, permettez l’égarement de confier : «J’en ai les larmes aux yeux !».
La Vie éco est de retour ! Sur papier, en print… Un objet journalistique que certains voulaient considérer comme en voie d’extinction… pour ne pas dire mort et enterré. Pourtant, le fait de tenir ce journal mythique entre les mains est la démonstration que la bonne tradition de lecture sur papier peut traverser les époques, peut surmonter les crises.
La Vie éco, institution médiatique centenaire, ne cherche pas pour autant à naviguer à contre-courant. Consciente que les vents changent, elle se digitalise, devient plus audiovisuelle et interactive via ses réseaux sociaux. Ses lecteurs découvriront au fur et à mesure la transformation de la plateforme numérique de cette publication qui a toujours su rester à la page.
Mais au-delà de cette volonté de conquérir un nouveau lectorat qui ne jure que par le smartphone et le laptop, cet hebdo transgénérationnel ne pouvait rompre avec son ADN. Il continuera à sentir l’encre bien fraiche, d’œuvrer chaque semaine à faire tourner les imprimeries off-set, lui qui a bien assisté à l’ère des presses mécaniques préhistoriques, où on composait un mot pièce par pièce.
Né en 1921, «Le Petit Casablancais» a été rebaptisé La Vie éco à l’aurore de l’indépendance. Au long des décennies, ce journal a accompagné des générations de décideurs ; il a été témoin de la transformation de l’économie du Royaume.
Relancer ce titre de presse à l’histoire atypique est sans doute un des plus beaux challenges à relever aujourd’hui dans le paysage médiatique. Secteur que l’on dit moribond, subventionné, parfois «vendu» et surtout abandonné par les lecteurs, les annonceurs et les investisseurs. L’engagement de nos actionnaires et nos partenaires est la preuve que c’est loin d’être le cas.
Notre magazine a cette grande ambition de casser cet a priori, de rompre ce cycle infernal. Il vous proposera un contenu à la fois pertinent et original ; un déroulé qui se veut innovant et assumé. La Vie éco se passe au Royaume, nom de notre premier cahier qui propose chaque semaine une sélection des événements et de news du bled. La Vie éco, c’est aussi le triptyque Pouvoirs, Argent et Affaires qui animent toute activité marchande. Ces trois cahiers seront le plat de résistance de notre hebdo. La Vie éco se termine par un cahier Influences, dans son sens large du terme et non pas cantonné aux seuls réseaux sociaux. Ces derniers ne sont d’ailleurs que le reflet de notre société, de notre culture, de nos tentations et de nos humeurs…
Dans ce déroulé, les formats journalistiques que sont interviews, reportages, portraits, stories et analyses coulisseront de manière à couvrir un large éventail de secteurs. Quant au fond, au traitement des sujets, pas besoin de disserter. Il suffit de rappeler quelques slogans des «nineties» qui ont illustré, en partie, la crédibilité et la pertinence de cette institution médiatique qui a forgé «la culture économique» de générations de Marocains. La Vie éco a été et restera «taillée pour aller à l’essentiel» et surtout, dans ses colonnes on ne fait pas dans la tchatche, mais plutôt «on appelle un chat, un chat»… Et des Lions, des demi-finalistes de Coupe du Monde. Encore des larmes aux yeux…
