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Elections : vigilance !

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Dans un article que vous avez publié dans votre numéro du 4 juillet au sujet des élections du président de la fédération des PME, vous avez posé la question suivante : «Les chemins de Debbagh et de Belmaâchi se croiseront-ils encore ?». La réponse est non puisque le président sortant, Adnane Debbagh, n’est pas éligible. Pour la première fois dans l’histoire de la CGEM, va être mise en application la clause du cumul maximum. Ainsi, les présidents de fédérations et des unions régionales ne peuvent rester en place pour plus de deux mandats de 3 ans chacun.
D’ailleurs, la date de réélection de Hassan Chami déclenche le compte à rebours puisque les statuts stipulent que toutes les assemblées générales électives doivent se tenir dans les 90 jours qui suivent l’élection du président de la CGEM ou, au plus tard, le 20 septembre et non octobre comme vous l’avez écrit.
Dans beaucoup de fédérations, les présidents sortants et ne pouvant être éligibles pour cause de cumul de deux mandats, tentent de contourner le règlement et de «pondre» de nouveaux statuts leur permettant de briguer un troisième mandat. Comme si 6 ans ne suffisaient pas à accomplir toutes les ambitions fédérales.
Heureusement que la CGEM a récemment tranché en disposant que ces présidents sont bien «non éligibles». De plus, elle supervisera directement tout le processus électoral pour prévenir et éviter tout dérapage qui pourrait porter préjudice tant aux fédérations elles-mêmes, aux unions régionales qu’à la CGEM elle-même.
Plusieurs fédérations sont concernées par ces pratiques. Alors soyez vigilants !