Au Royaume
Retard des lois électorales : l’Istiqlal presse le gouvernement, le RNI s’inquiète
• Le RNI incite les autres formations politiques à faire prévaloir l’intérêt national et à œuvrer pour aboutir à un consensus sur les réformes des lois électorales.

L’Istiqlal et le RNI pressent le gouvernement de déposer les projets de réformes des lois électorales au Parlement. Dans le communiqué sanctionnant la dernière réunion de son comité exécutif, l’Istiqlal incite le gouvernement à accélérer l’élaboration des réformes des lois électorales, tout en y intégrant les modifications ayant fait l’objet d’un consensus lors des récentes consultations entre le ministère de l’intérieur et les chefs de partis politiques. Pour les questions non encore tranchées, soit la question du cumul des mandats, le quotient électoral ou encore la liste nationale des jeunes, entre autres, le parti suggère de s’en remettre au vote des parlementaires.
De son côté, le RNI a tenu une réunion de son bureau politique le même jour, soit le 19 janvier, où il a exprimé son «inquiétude» quant au retard du gouvernement dans l’élaboration et la présentation au Parlement des projets de réforme de lois électorales. Ces réformes, estime le parti, représentent pourtant le point de départ pour renforcer la confiance des citoyens en la construction démocratique de notre pays. C’est aussi un élément indispensable à même d’encourager les citoyens à participer massivement aux élections locales et législatives. Tout en incitant les autres formations politiques à œuvrer, dans l’intérêt de la nation, à aboutir à un consensus sur cette réforme, il a insisté sur l’impératif de renforcer la représentativité des jeunes dans l’instance législative.
Cela dit, alors que l’actuelle session parlementaire touche à sa fin, il est certain que ces réformes des lois électorales ne sont pas programmées dans l’immédiat. La seule solution, estiment des sources parlementaires, c’est une session extraordinaire. Cela d’autant que les lois organiques relatives notamment aux collectivités territoriales ou la loi organique relative à la Chambre des représentants sont concernées par les changements en question. Ce qui implique la validation de ces amendements, une fois adoptés par le gouvernement, en conseil des ministres.
