Au Royaume
PAM, Istiqlal et PPS, un rapprochement préélectoral
• Ces derniers jours, les trois partis ont fait preuve d’un niveau avancé de coordination.

D’abord au Parlement lors de l’examen du projet de Loi de finances rectificative. Ensuite, tout récemment, en présentant un mémorandum commun au ministère de l’intérieur à propos des préparatifs des prochaines élections de 2021. Les trois formations ont ainsi appelé à la nécessité de revoir la loi sur les partis politiques, insisté sur l’impératif de conclure un nouveau contrat politique et plaidé en faveur d’un remodelage de la relation des médias publics avec les partis politiques. Sur les nombreux points soulevés dans ce document, dont l’obligation du vote déguisé, les trois partis sont entièrement d’accord. Sauf pour le seuil électoral. Le PAM demande sa suppression alors que l’Istiqlal et le PPS souhaitent son maintien à 3%. Pour encourager la participation aux élections, les trois formations de l’opposition ont suggéré que lors de la candidature aux postes de la fonction publique, les candidats qui auront participé aux élections auront un léger avantage sur les autres. Concernant l’organisation des élections, les trois partis ont proposé de créer une commission électorale nationale régie par la loi en tant qu’organe chargé de la coordination, du suivi et de l’accompagnement du processus électoral, ayant un caractère mixte et composée de comités provinciaux. Ils ont proposé de maintenir le principe d’une liste dédiée aux femmes et aux jeunes, tout en augmentant le nombre de sièges qui lui sont consacrés, dans la perspective de réaliser la parité et tenir compte de la représentativité des cadres et compétences, ainsi que des MRE.
